Possédant une formation classique (Beaux-Arts), en 1926, il remporta le Grand Prix de Rome pour la sculpture et passa quatre années dans la ville éternelle à l’Académie de France à Villa Medici. Protagoniste durant les années 30 de l’intégration art-architecture, il fut un représentant éminent du mouvement Art Déco. Académicien convaincu, façonné au classique par le séjour à Rome, il modèle des figures imposantes, rondes et bien en chair, toujours solennelles, en parvenant à donner «vie épidermique» au marbre.

Aux alentours de 1921, il rencontre Jacques Zwobada qui a deux ans de moins que lui et est son opposé. A son humanisme solaire, Jacques oppose la psychologie de l’ombre, tourmenté par l’introspection et une vie intérieure exacerbée, par le doute et la nervosité à fleur de peau. La musique est le grand refuge pour Jacques et également la motivation de leur rencontre: René avait organisé un concert entre les étudiants de l’école des Beaux-Arts, il cherchait un violoncelliste et Jacques se présenta. La musique est le grand refuge pour Jacques et également la motivation de leur rencontre: René avait organisé un concert entre les étudiants de l’école des Beaux-Arts, il cherchait un violoncelliste et Jacques se présenta.

La rencontre avec la toute jeune Antonia fut un coup de foudre qui leur change a la vie. René divorça de sa femme pour épouser Antonia en 1933, qui le suivit à Fontenay-aux-Roses,près de Paris. La naissance d’Anne le bouleversa à tel point qu’il manifesta sa joie d’être devenu père à chaque passant. La maison, terminée depuis peu, se para d’un bas-relief en bronze servant de poignée au portail d’entrée: il représentait la toute petite Anne les bras ouverts, dans un geste de paix et d’amour. Sur la façade principale de la maison, il fit fixer en outre la tête d’Antonia, un haut relief-en marbre, comme pour la sacrer reine de la maison.